Il convient de constater qu’aujourd’hui de nombreux artistes introduisent des solutions robotiques dans leurs créations et interrogent ainsi plusieurs visions esthétiques et concepts trans- et posthumanistes. Le robot ne cesse de peupler des écrits contemporains de fiction (Anthropozoo 2003, Gzion, 2010, par exemple), des essais (Humanité 2.0. La Bible du changement 2007, Les Robots, font-ils l’amour ? 2016, entre autres), des films (Transcendence 2014, Automata 2014, Ex Machina 2015, par exemple) (Atallah et al., 2012) et des séries comme Real Humans 2012 et Westworld 2016. Au théâtre, il a une longue histoire, liée à l’exploration primordiale de l’altérité et de la relation entre animé et inanimé, organique et inorganique, ainsi qu’aux objets théâtraux par excellence, le masque et la marionnette. Le terme « robot » lui-même est utilisé pour la première fois dans la pièce R.U.R (Rossumovi univerzální roboti) du Tchèque Karel Čapek, publiée en 1920, à une époque où par ailleurs machines, corps machiniques et mécanique des corps sont au cœur des expérimentations des avant-gardes (Plassard, 1992).
Modalités
Les propositions de communication et une brève présentation bio-bibliographique d’une page en anglais, sont à envoyer aux adresses suivantes avant le 30 novembre 2020.
Le colloque se tiendra en anglais uniquement (les traductions simultanées ne sont pas envisagées).
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