En première analyse, l’intérêt de l’organisation d’un colloque consacré au chef de l’État en régime parlementaire ne s’impose guère à l’évidence. Compte tenu de l’ascendant pris par le gouvernement au sein de l’exécutif, cette institution n’occuperait plus, désormais, qu’une place secondaire dans l’architecture constitutionnelle des systèmes monistes. Qu’il soit désigné par l’élection ou par l’hérédité, le chef de l’État serait aujourd’hui dépositaire, pour l’essentiel, d’attributions formelles. À l’exception de fonctions d’arbitrage utilisées avec la plus grande parcimonie, il se bornerait à assurer une représentation de l’État de nature essentiellement symbolique. Pourtant, l’analyse de la période récente révèle que le chef de l’État peut être amené à faire un usage audacieux des ressources dont il dispose ou prétend disposer en vertu de la Constitution.
Propositions de communication
Les propositions de contributions, présentées dans un format qui n’excèdera pas 5000 signes (espaces compris) et accompagnées d’un bref CV, devront être adressées
avant le 31 janvier 2021 à l’adresse suivante. Elles feront l’objet d’un examen par le comité scientifique du colloque. Les intervenants retenus seront invités à adresser la version écrite de leur intervention orale (ou, à défaut, un résumé de celle-ci) deux semaines avant le jour du colloque.
Publication
Les actes du colloque feront l’objet d’une publication dans des conditions qui seront précisées ultérieurement aux intervenants.