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24 octobre 2019
Jugement des pairs, regard des publics, estime des proches
Gouvernance dans les institutions publiques et privées
 
Être un chercheur reconnu ? Jugement des pairs, regard des publics, estime des proches Parution : le 24 octobre 2019.
ISBN 978-2-7535-7839-5
Prix : 20€
 
Cette publication est le premier ouvrage de la série « Métier de chercheur·e » co-éditée par la Maison des sciences de l’homme en Bretagne et les Presses universitaires de Rennes.

Sous la direction de Marion Lemoine-Schonne, CNRS (IODE - UMR 6211 - université de Rennes 1) et Matthieu Leprince, université de Bretagne occidentale (AMURE - UMR 6308).


Sommaire
Préface de Nicolas Thély


  • La reconnaissance au pluriel ou l’art de « cocher toutes les cases »
  • Gagner la reconnaissance des pairs
  • S’adresser au grand public
  • Composer avec les publics cibles
  • « Faire impression » : le chercheur et l’estime des proches

Présentation de l’ouvrage

Qu’est-ce qu’un chercheur reconnu ? Quels sont les leviers et les formes de la reconnaissance en sciences humaines et sociales ? En interrogeant la condition du chercheur dans son singulier métier, qu’il soit rattaché à un organisme de recherche ou enseignant-chercheur, l’ouvrage combine de manière originale des témoignages et des analyses, invitant à la réflexivité dans un monde professionnel où la question de la reconnaissance est souvent ignorée.

Au-delà de la reconnaissance par les pairs, injonction est faite aujourd’hui aux chercheurs de « valoriser » leurs travaux, de « médiatiser » leurs résultats, au risque de brouiller les frontières qui définissent l’activité scientifique. Volontairement ou non, certains chercheurs se trouvent ainsi confrontés à des formes plurielles, et parfois concurrentes, de reconnaissance, émanant soit des médias et des publics non académiques (voire du « grand public »), soit des institutions intéressées à la recherche et à sa diffusion.

La diversité et l’imbrication des cercles de reconnaissance sont interrogées dans cet ouvrage, depuis l’espace quasi domestique du chercheur devant rendre compte à ses proches de son métier, jusqu’à l’espace public le plus large, celui qui vaut à certains la visibilité médiatique et le statut d’« intellectuel ». De l’histoire à la gestion, des études littéraires au droit, les ressorts des gratifications (y compris narcissiques) liées à la reconnaissance diffèrent entre chercheurs et entre disciplines, tout comme les coûts d’une reconnaissance parfois plus ambivalente qu’il n’y paraît.

Avec les contributions de :

Gauthier Aubert, Maryline Boizard, Patrick Boucheron, Fanny Bugnon, Jean-Max Colard, Marion Del Sol, Thomas Frinault, Camille Giraudon, Philippe Hamon, Jean-Claude Kaufmann, Christian Le Bart, Daniel Le Couédic, André Lespagnol, Sandrine Maljean-Dubois, Florian Mazel, Fabienne Pavis, Lionel Prigent, Tiphaine Rivière, Nicolas Thély, Mannaig Thomas, Mathias Waelli, Jodelle Zetlaoui-Léger

Cet ouvrage est le fruit des deux journées d’étude pluridisciplinaires organisées par la Maison des sciences de l’homme en Bretagne en novembre 2017 et janvier 2018 autour du métier de chercheur·e. Alternant grand témoin, présentation et ateliers, elles ont permis d’engager une réflexion sur le thème de la reconnaissance et de la légitimité.

 

Ressources - Vidéos

Métier de chercheur·e - Reconnaissance et légitimité - Grand témoin : Jean-Claude Kaufmann

Métier de chercheur·e - Reconnaissance et légitimité - Grand témoin : Patrick Boucheron