Situations de vulnérabilités : Enjeux conceptuels et analyse des formes de réponses institutionnelles
Plusieurs travaux récemment publiés en France, au Québec et dans les pays anglo-saxons, font état de ce que nous proposons d’appeler une résurgence de l’étude de la vulnérabilité dans plusieurs disciplines : en sociologie, en psychologie, également en droit et en philosophie (éthique). Un éclaircissement des enjeux de la diffusion de cette terminologie et de ce qu’elle recouvre dans les différentes disciplines des sciences humaines et sociales apparaît être un préalable nécessaire à la réflexion, aux plans épistémologique et méthodologique. Une certaine « Dispersion des formulations et brouillage conceptuel » (Cohen, 1997) nous a conduit à proposer des tentatives de clarification en la matière.
En co-direction avec Françoise Le Borgne-Uguen et Sylvie Moisdon-Chataîgner, le présent projet de séminaire vise deux objectifs complémentaires : la constitution d’un état des acquis des recherches menées sur la vulnérabilité. 3 axes thématiques proposés :
les effets de ces dispositifs sur les liens sociaux ;
définitions et terminologies : clarifier, délimiter les notions, les concepts et modèle théoriques en usage dans différentes disciplines des Sciences Humaines et Sociales ;
l’action publique et les dispositifs socio-politiques. Le soutien à l’émergence d’un ou de plusieurs projets de recherche partenariale: les promoteurs du séminaire envisagent, dès à présent, de répondre à l’appel d’offres de l’ANR « Formes de vulnérabilités et réponses des sociétés ».